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Bouddha Sticks & Jah Pearl – Motherland – 2010

Écrit par sur 22 juin 2010

Jah Pearl and Bouddha Sticks - Motherland

Jah Pearl and Bouddha Sticks – Motherland


Bouddha Sticks & Jah Pearl – MOTHERLAND

L’album Motherland est le fruit de la collaboration entre et le groupe Bouddha Sticks et Jah Pearl. Enregistré en parti au célèbre studio Tuff Gong a Kingston en Jamaïque, on trouve sur ce disque quatre très bons titres en combinaison avec les « yardies » Anthony John, Spectacular, Chezidek et Mabrakat.

Si l’on connaît peu Jah Pearl de son vrai nom David Lucas, il faut savoir que l’artiste d’origine française est issus du milieu sound system. Il démarre sa carrière musicale avec le label hollandais Runn Records et fait quelques singles et apparaît sur des compilations. Il se produit aussi en live, essentiellement hors de l’exagone dans la région de Maastricht.

Puis en 2007 il rencontre les musiciens d’expériences qui forment le groupe Bouddha Sticks. Tous passionnés et inspirés par le reggae et les vibrations de la musique jamaïcaine, ils décident de travailler ensemble pour donner naissance à ce projet plutôt réussi !
Jah Pearl y aborde des sujets chères au reggae aussi bien en francais qu’en anglais ou en patois jamaïcain. Il dénonce un system qui est visiblement de moins en moins équitable de part le monde et transmet aussi un message d’unité, d’humilité et porteur d’espoir.
Sa voix, mise en valeur par les compositions du backing band, nous porte tout au long de cette album dans un style nü roots qui transpire d’influences aussi roots que dancehall.
Jah Pearl surprend, son style s’affirme, il s’affine jusqu’à aiguisé ses flows toujours plus tranchants et efficaces. Au fil des mois, il va puiser son inspiration à la source d’un fleuve qui abreuve les fans de reggae et de dancehall dans le monde entier : la Jamaïque. Fasciné avant même de s’y rendre, il en absorbe les us et les coutumes, apprivoise le patois local, se fond dans la culture de ses ancêtres et adopte les codes d’un peuple rebelle par nature. Il est chez lui quand il rend visite à ses amis dans les collines verdoyantes qui surplombe la ville de Montego Bay, chez lui aussi à Back-To, l’un des plus durs ghettos de Kingston.

Il y séjourne un mois entier, le temps d’enregistrer son premier véritable album judicieusement intitulé « Motherland ». Le disque est réalisé en partie aux studios Tuff Gong, un des derniers bastions du reggae roots à Kingston. Il est chargé de cette ambiance si particulière, partagée entre la moiteur du ghetto et la fraîcheur des collines. C’est l’été, la ville est écrasée par la chaleur et par la musique dancehall hardcore qui contribue largement au réchauffement climatique des soirées de la capitale. Jah Pearl y croise Bounty Killer et ses disciples et il finit par y prendre goût, jusqu’à se créer un alter ego : Royal Bambou. Il peut désormais donner libre cours à son imagination artistique. On retrouve ici de belles collaborations avec Spectacular et Chezidek notamment !

Notre coup de cœur, le titre (autobiographique) « La route pour Zion ».
On aime également les titres en featuring et on apprécie le reste de la tracklist.
Disponible depuis le 17 mai 2010.

Max & RiTchy


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